Le film "LOURDES" qui a été vu par plus de 200 personnes le jeudi 13
est à nouveau programmé pour
Lourdes, le film (séance du 13 juin)
Ce très beau film, réalisé par Thierry
Demazière et Alban Teurlai, tous deux non-croyants, a été visionné pour la
première fois au ciné-quai, le jeudi 13 juin. Les 220 spectateurs, attentifs et
émus, ont été touchés par le petit Jean-Baptiste, les témoignages et la profonde
humanité retranscrites dans ce film. Toute la grâce de Lourdes est là, pèlerins,
malades et hospitaliers ne s’y sont pas trompés et ont exprimés leur ressenti en
fin de séance…
Les réalisateurs ont su faire comprendre ce
que les pèlerins vivent dans ce lieu béni et ce qu’ils ont dans le cœur. On
a l’impression d’y être !
A Lourdes, on voit les autres
autrement, sans masque. Il n’y a plus ni malades ni bien-portants,
ni hommes ni femmes, ni riches ni pauvres… on est tous pareil, heureux d’être
là.
Le regard ne nous gêne pas :
que ce soit celui des autres ou notre regard. On ne regarde les personnes
qu’avec les yeux du cœur !
Pendant une petite semaine, nous prenons
soin des personnes souffrantes (physiquement, moralement ou isolées). Ils se
sentent aimés, entourés, existés et cela fait leur joie et nous remplit
de joie ! On leur apporte du bonheur, des rires, de la complicité et
mille petites choses qui ont tellement d’importance quand elles sont faites
avec amour.
Quand on va à Lourdes, on reçoit
beaucoup surtout si l’on est au service des malades : ils nous
donnent beaucoup, plus que nous leur donnons. Le fait de servir nous permet de
nous rendre utile, gratuitement : on se donne à l’autre sous le regard de
Marie.
A Lourdes, il y a l’amour, beaucoup d’amour.
Cela est bien illustré par l’enfant qui prends la main d’une personne
handicapée, naturellement, spontanément. Il y a une grande fraternité entre les
gens, les malades, les handicapés. Tous prient Marie de tout leur cœur, pour
eux, pour les autres.
Le message de Lourdes est universel. On
y trouve une grande diversité de personnes : gitans, prostituées, personnes
malades, en situation de handicap de tous pays, de tous âges, des croyants, des
non-croyants sans distinction ou différence.
Le film montre l’infini respect des corps, l’importance
des petits gestes, les mains.
Expression d’un jeune qui résume tout : «
Il faut la foi pour comprendre que le miracle est déjà là, on est là les uns
pour les autres et avec les autres sans jugement, avec Jésus et Marie ».
Pour conclure, le Père
Goldenberg nous a rappelé que
Lourdes nous permet de changer notre regard
sur l’autre…chacun est regardé comme une personne, et non réduite
à son handicap ou sa différence.
Toute personne vaut plus que ce que l’on
peut en dire.
« Marie te regarde comme une personne ! »
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