Nous avons sollicité des témoignages de paroissiens sur la façon de vivre le carême. Voici le premier qui concerne le jeûne
"Pour le carême, je fais un jeûne complet le Mercredi des Cendres, le Vendredi Saint et le Samedi Saint : je ne bois rien et je ne mange rien d’autre que l’hostie de la messe. Cela me rappelle ce que peuvent éprouver les personnes qui ne peuvent pas manger à leur faim tous les jours et donne une place toute particulière à l’hostie consacrée.
Pour le reste du carême, je ne mange ni de viande ni de poisson en dehors des dimanches et des solennités. Du coup, je mange surtout des légumes (cuisinés sans matière grasse) et des fruits, un peu comme Daniel et ses compagnons au livre de Daniel (Dn 1, 12-13). Pour le petit déjeuner, au lieu d’un bol de lait au chocolat et de tartines de confiture maison, je prends du lait coupé d’eau (sans chocolat), deux morceaux de pain nature et un fruit. Je ne consomme pas de chocolat ni de friandises, et je ne prends pas de goûter.
Dans ce cadre, les dimanches et les solennités ressortent comme des jours particulièrement festifs ! Dans ces conditions, qui peuvent entraîner une certaine fatigue, la patience est éprouvée, particulièrement vers la fin du carême.
Je n’impose rien aux autres, notamment à mes enfants, mais cela interpelle mon fils lorsque je lui prépare ce qu’il souhaite et que je ne mange rien le Mercredi des Cendres par exemple. Et si quelqu’un propose de m’inviter, je ne refuse plus afin que le jeûne ne fasse pas obstacle à la fraternité.
Enfin, pour que ce jeûne ait aussi un sens de partage, je donne chaque année à une association caritative au moins l’équivalent de l’économie de mes repas allégés". Denis
cliquer ► Pourquoi jeûner pendant le carême
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