dimanche 4 novembre 2018

Témoignage à Saint Quentin d'une miraculée


Sœur Bernadette Moriau, miraculée.  

Extraits du témoignage donné à St Quentin le 2 novembre 218
Famille chrétienne de monde ouvrier, parents engagé en Action catholique ouvrière. Ressenti à 11 ans l’appel à tout donner au Seigneur. Cet appel a muri. Renoncer à avoir des enfants est un combat de chaque jour. On a besoin d’être épaulé.

Je me sentais appelée à être infirmière mais ma famille ne pouvait pas payer les études. J’ai appris la couture. Après le noviciat, j’ai fait des études d’infirmière, mais, très vite la maladie est arrivée, suivie d’opérations.

j’étais souvent dans des soins. Mais j’en retire en positif d’avoir beaucoup partagé. Avoir vécu une vraie fraternité avec mes frères malades

La famille a connu de nombreuses épreuves. Mais le Seigneur, quand il donne l’épreuve, il donne aussi ce qu’il faut, avec. Ne vous isolez jamais ! Ça m’est arrivé de ne plus savoir prier. Quelquefois, je n’avais que mes larmes à offrir. C’est une forme de prière.

En 2000, aggravation. Morphine. Le Seigneur m’a toujours tenue.

En 2006, je ne supporte plus. Nommée à Bresles. Mon médecin me propose d’aller à Lourdes . Je l’ai pris comme un appel. Je le suis préparée… A Lourdes, on n’a pas peur de montrer sa fragilité.

J’ai reçu le sacrement du Pardon et le sacrement des Malades, demandant la force de poursuivre le chemin. a la piscine, j’ai demandé la grâce de la conversion du cœur. Plus on approche de la lumière, plus on ressent la part d’ombre qui nous habite.

A la procession du Saint sacrement, devant l’hostie, j’ai senti la présence du Christ parmi nous. J’ai prié pour mes frères et sœurs malades. Retour en paix. Trois jours allongée, puis pendant l’adoration j’ai senti mon corps se détendre… guérison…

J’ai demandé au Seigneur des comptes par rapport aux autres malades qu’il n’avait pas guéris, mais j’ai accepté son choix….J’ai accueilli cette mission de témoigner… Les plus belles guérisons à Lourdes sont les guérisons spirituelles : réconciliations, etc. et aussi la grâce de vivre le chemin de la fin d vie dans une grande paix. INVITEZ À LOURDES ! Que les jeunes s’engagent dans l’Hospitalité ( = les personnes qui accompagnent les malades à Lourdes)

Ce qui compte aux yeux de Dieu, c’est la fécondité de notre vie. Dieu peut recréer une vie, aussi abîmée soit-elle. Au lieu de prôner l’euthanasie, il faut développer les soins palliatifs…. Oser dire à un grand malade : « Tu peux partir ». Aidons nos grands malades à lâcher prise.

Dieu habite la fragilité (trisomiques…) Ce sont eux qui nous donnent Dieu. Il faut réagir contre les lois qui veulent faire avorter en cas de risque de handicap.
 

Le témoignage s'est achevé par un chant de louange, et une séance de dédicaces.

On peut se procurer en librairie son livre : "Ma vie est un miracle"

Aucun commentaire: