lundi 21 janvier 2019

Enjeux éthiques de la robotique

Dimanche 13 janvier, rencontre de Formation ouverte à tous.

 Après un temps de prière et une "tempête de cerveau" pour dire les chances et les inconvénients des robots, les 50 participants écoutent
Monsieur  Joachim Jiménez : un robot pourquoi ? Pour quoi faire ? Jusqu’où ?

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 Puis, nous poursuivons la réflexion:
    Quels sont les enjeux éthiques de la robotique ?
- Il y a un impact majeur sur la société, avec une remise en cause des cadres existants. Il y a les techno- optimistes, qui voient un avenir meilleur dans un hyper humanisme, le transhumanisme; et les techno pessimistes qui voient la remise en cause de la relation, de la dignité, du don de la vie, d’être l’auteur de sa vie, d’un effondrement sans possibilité d’y échapper;

-Il y a un brouillage des limites entre les humains et les objets, un risque d’asservissement, de domination, de rébellion, de destruction 

- La machine – même la plus impressionnante – reste toujours soumise aux finalités que nous lui avons assignées.

-Les robots peuvent faire des prouesses (calcul); autonomes, ils apprennent de leurs erreurs, mais ils  n’ont pas conscience d’eux-mêmes. Les robots empathiques, par exemple, ne ressentent rien : ils ont simplement été programmés et équipés de capteurs pour détecter certains signaux et adapter leur réaction en fonction. - Qui est responsable juridiquement, éthiquement ? Les roboticiens, le constructeur, l’utilisateur, le vendeur, l’acheteur, le robot ?
Réflexions du Père François Goldenberg à partir  de l’ouvrage de Thierry Magnin (« Penser l’humain au temps de l’homme augmenté »)   :
 
    Qu’est-ce que l’Homme ?  
-L’homme est un être physique, psychique et spirituel, vulnérable, toujours en croissance… et adaptable. 
    Que restera-t-il à l’Homme dans cette société robotisée ?
-Au lieu de valoir par sa performance, l’homme, battu par les robots, est humain en assumant sa vulnérabilité, non pour des raisons de santé, mais par son insuffisance. Ce sont ses limites qui lui donnent cette capacité de toujours devoir s’adapter. Or le Christ prend le parti de ce qui est petit, fragile, vulnérable !

-La vulnérabilité de l’Homme lui permet la créativité artistique, la recherche audacieuse...

 
-Il restera surtout à l’Homme

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