C’est
une histoire de choix et de rencontre à un moment précis et douloureux de ma
vie…
J’ai eu une très belle vie.... un bon mari de bons enfants…beaucoup de chance ! Il y a 16 ans, fin 2003, je suis tombée malade. C’était une grosse dépression. Là
aussi, j’ai eu beaucoup de chance : mon mari, mes enfants m’ont aidée,
soutenue, même si ce n’était pas facile tous les jours…
Puis mon mari est
malheureusement tombé malade à son tour. Cinq mois après, il décédait…
et je dis qu’on a quand même eu de la chance,
car on
a eu la chance de comprendre ce qui arrivait et nous avons eu le temps de nous dire
les choses entre nous, et avec les enfants. Nous avons eu un vrai cheminement
lui, moi, nous, la famille, les amis, les relations, les connaissances,
Jean-Barbon et un soutien psychologique. On a eu le temps de faire les choses
bien « dans ce genre d’évènement » ; Ça n’enlève rien à la
douleur, mais ça évite d’avoir raté quelque chose…
Deux
mois plus tard, papa mourait à son tour. Tout cela
a été très violent.
Après le temps du deuil, il m’a fallu faire un choix : me regarder le nombril, gémir
sur mon sort, essayer de continuer à vivre. Et pourquoi ne pas faire le choix de
rendre cette partie de ma vie moins vide ? Mes enfants partis loin
de moi géographiquement, il me fallait trouver quelque chose pour ne pas
sombrer… du bénévolat ?
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